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lundi 19 décembre 2011

Bonnes fêtes à tous et merci...

En cette période de fêtes, nous voudrions remercier tous ceux qui nous ont aidées à mener à bien nos projets pour 2011, et qui nous permettent d’envisager sereinement notre soutien à l’orphelinat pour 2012.

Il ne s’agit pas de faire une liste exhaustive de notre action en 2011, mais nous voudrions rappeler quelques temps forts de cette année, à Siraguppa, mais aussi en France. L’achat d’un chauffe-eau, la visite de musiciens qui ont initié les enfants à la musique, une journée autour de Siwol dans un café associatif parisien, autant d’actions que nous n’aurions pu réaliser sans le soutien de tous ceux qui donnent, ponctuellement ou régulièrement, de leur temps ou de l’argent à Siwol. Un grand merci à l’ensemble d’entre eux.


Une action parisienne: La journée Siwol au Moulin à café

Emilie et Florian en plein cours...

Si vous aussi vous désirez nous aider, il y a différentes façons de le faire :

- Nous organisons régulièrement des événements, principalement à Paris, et nous serons ravis de vous y (re)voir…

- Nous organisons aussi de façon régulière des collectes de vêtements et jouets, n’hésitez donc pas nous contacter si vous avez des objets à donner

- Nous sommes toujours intéressés par des volontaires bénévoles ayant envie de partager leurs compétences et leurs passions pour quelques mois. Pour l’été 2012, nous recherchons actuellement des danseurs, quel que soit le style de danse. Si vous avez envie de mettre en musique vos savoirs-faire, qu’ils soient dans les domaines artistiques, sportifs ou autres, et que vous avez envie de vivre une belle expérience humaine, n’hésitez pas à nous contacter pour que nous parlions ensemble de votre projet potentiel.

Enfin, vous pouvez nous faire des dons ponctuels ou réguliers (demandez nous le formulaire de dons par email). Etant donné que Siwol est une association reconnue d’utilité publique, vos dons seront défiscalisés à hauteur de 66%. Un don de 10€ par mois vous revient donc après déduction fiscale à 3,33€/mois, et un don de 50€ vous revient in fine à 17€. Pour mémoire, sur l’année 2010, l’orphelinat a consommé près de 10 000 €, provenant pour partie de donateurs anglais et allemands et pour partie de Siwol qui envoie 1 400€/trimestre à l’orphelinat. Nous estimons actuellement le coût par fillette et par mois a environ 40€. Siwol envoie 100% des dons en Inde, nos frais de fonctionnement étant couverts par les cotisations personnelles de nos membres.



Encore une fois, un grand merci à tous ceux et toutes celles qui nous ont aidées cette année, et de bonnes fêtes à toutes et tous.

samedi 19 novembre 2011

Des musiciens à l'orphelinat...

Il y a quelques temps déjà, nous avons fait la connaissance d'Emilie et Florian, un couple de jeunes musiciens, qui souhaitaient se rendre à l'orphelinat pour faire découvrir la musique aux enfants... Nous avons été emballées par leur projet, et avons décidé de les aider pour l'achat d'instruments de musique, puisque cela a toujours été notre ambition que d'aller au delà d'un simple soutien "alimentaire" à a vie de l'orphelinat. Et nous ne le regrettons pas. Voici un récit qu'Emilie et Florian ont écrit au sujet de leurs premiers mois à l'orphelinat:

Shopping musical à Bangalore
"Voici déjà deux mois que nous sommes arrivés en Inde. Le premier mois que nous devions passer avec les petites ne s'est pas déroulé exactement comme prévu. En effet, nous sommes arrivés durant leur semaine d'examen, laquelle a été suivie par un mois de vacances à l'occasion des fêtes hindoues de Dassara et Diwali. Nous n'avons donc réellement commencé le travail avec les petites qu'à partir de la fin du mois d'octobre.

Nous leur avons appris des chants africains (afin que ni elles, ni nous, ne soyons désavantagés par la langue utilisée). Nous avons pu utiliser les instruments achetés grâce à SIWOL ; il s'agit dans l'ensemble de petites percussions (tambourins, cloches, shakers, etc.) qui permettent aux enfants de s'accompagner elles-mêmes en chantant ; nous utilisons également la guitare pour l'accompagnement.


Une autre partie du travail consiste à leur apprendre le "bodydrum" : il s'agit littéralement de faire du corps un instrument percussif. On utilise les mains, les pieds, les cuisses, les bras afin d'obtenir des sons différents et ainsi créer des compositions uniquement rythmiques. Nous commençons aussi une autre pièce instrumentale avec les percussions. Tout ce travail sera présenté au spectacle de Noël avec également, des chants en Kannada et quelques chorégraphies pour les plus grandes. Par ailleurs, elles ont déjà fait une représentation d'une partie du programme le 15 novembre dernier à l'occasion d'un mariage, celle-ci a été très appréciée et l’orphelinat à même reçu un don de 5000 roupies (près de 75€, une somme importante en Inde).

En parallèle, nous leur faisons découvrir différents instruments de musique en passant par l'écoute et en s'aidant d'illustrations, afin qu'elles puissent former leur oreille à différencier et reconnaitre les sons. Si nous nous cantonnons à la percussion et au chant car ce sont les bases de l'apprentissage musical, il n'est pas malheureusement pas possible de leur donner des cours particuliers étant donné leur emploi du temps Nous donnons cependant des cours de guitare à Prema et à sa fille Steffi (qui pourront ainsi continuer à travailler avec les filles plus tard)."

Un grand merci à Emilie et Florian, et à tous nos donateurs, qui nous ont aidé à concrétiser ce projet !


Two musicians at the Orphanage…

Some time ago, we met Emilie and Florian, a young musician couple, who wanted to go to the orphanage in order to teach music to children… We got very enthusiastic about their project and we decided to help them to buy music instruments. We had always aimed at providing the orphanage with more than the mere basic needs. And we don’t regret our decision! Emilie and Florian report on their first months at the orphanage:

Musical shopping in Bangalore

"We have been in India for already two month now. In the first month, things did not exactly go as planned. We arrived during the exam week, which was followed by a month of holiday because of the Hindu festivals of Dassara and Diwali.

As a result, we really started working with the girls from the end of October only.


We taught them African songs (that way the language would not be a disadvantage for anyone). We are using the musical instruments that we bought with SIWOL’s support; most of them are small percussion instruments (small drums, bells, shakers, etc.) that enable children to play while singing. We also play the guitar for the musical arrangement.


Another part of the work consists in teaching them the “bodydrum”: that literally means using one’s own body as a percussion instrument. We use hands, feet, legs and arms, in order to obtain different sounds and to create arrangements that are only rhythmical. We’re also starting a new instrumental piece with the drums.

All this work will be presented at the Christmas show, along with songs in Kannada and some choreography for the oldest ones.

Besides, children have already performed on the 15th of November at a wedding. It was really appreciated and the orphanage even got a donation of Rs 5000 (about €75, which represents a significant amount in India).


We also show them different musical instruments, by using exercises based both on the listening and on illustrations, so that the children develop the ability to differentiate and recognize different sounds.

We focus on percussion and singing because these are the basics of musical learning. Unfortunately, because of their busy timetable, it is not possible to give them private tutoring.

However we teach guitar to Prema and her daughter Steffi (who will be able to go on working with the children later on).”

Many thanks to Emilie and Florian, as well as to all our donors, who helped us to make this project come true!

samedi 22 octobre 2011

Une visite au Tamil Nadu...

Un des objectifs de SIWOL a toujours été d’aider l’orphelinat à se mettre en réseau avec d’autres organisations, que ce soit en Inde ou dans d’autres pays. Ainsi, nous avions aidé Prema à adopter certaines pratiques de ludothérapie, développées en France par l’association Chemins d’enfance, en faisant venir des jouets et jeux en Inde, avec l’aide de l’association française, et en orientant Prema vers des organisations indiennes pouvant la former sur l’utilisation de ces jeux. Ceci avait d’ailleurs permis à l’orphelinat de développer des liens avec d’autres associations s’occupant d’enfants dans le sud de l’Inde. Nous voudrions vous parler aujourd’hui d’un autre partenariat, que Prema a développé avec une organisation du Tamil Nadu, cette fois à l’initiative des partenaires que l’orphelinat a en Allemagne. Ainsi, en août, elle est partie avec deux volontaires britanniques, Gemma et Jack, à Gudalur, dans l’état du Tamil Nadu, rencontrer le pasteur Kurien, qui a développé un projet similaire au sien, permettant d’accueillir et de scolariser des petits garçons, d’origine tribale.


Dans le bus vers Gudalur

Quelques précisions, tout d’abord. Le Tamil Nadu est un état du Sud de l’Inde, mais qui est sur la côte est du pays, contrairement au Karnataka. On y parle le tamoul, une langue dravidienne (comme le kannada, la langue du karnataka). Gudalur est une vallée entre la ville de Mysore (Karnataka) et Ooty (Tamil Nadu), c’est une zone très forestière, et tribale, c'est-à-dire fortement peuplée de groupes sociaux appelés en Inde « les tribaux », ou « adivasis » (littéralement les habitants des forêts), qui sont supposés être les premiers habitants de l’Inde, et ont souvent des pratiques sociales, religieuses, (etc.) distinctes du reste de la population (notamment les tribus ne connaissent généralement pas la caste, ou alors dans des formes très atténuées). Ce sont aussi souvent des populations pauvres, notamment parce qu’elles sont très enclavées, ce qui nuit à leur accès à l’éducation, la santé, etc. (même si elles bénéficient d’une politique officielle de discrimination positive).

Une maison tribale dans la forêt

Prema a donc passé deux jours à Gudalur, visitant la maison où vivent les enfants, les accompagnants à l’école, et globalement suivant une de leur journée type. Les volontaires qui l’accompagnaient, Jack et Gemma, ont également proposé des activités ludiques et créatives aux enfants, qui ont eu beaucoup de succès. Le lendemain, elle s’est rendue dans la forêt pour rencontrer les populations tribales « traditionnelles ».


Les enfants sur le chemin de l'école, à travers les champs

L’objectif était d’observer le fonctionnement de ce projet et d’échanger avec le responsable quant aux pratiques. Elle a ainsi pu le conseiller sur la tenue du budget, l’accueil de volontaires, etc. Elle a aussi vu des choses qui étaient faites là-bas, et qui pourraient être adoptées à l’orphelinat. Enfin, cela a été l’occasion d’apprendre sur les réalités sociales d’un autre état de l’Union indienne, avec parfois des bonnes surprises (la meilleure qualité des écoles gouvernementales), et des moins bonnes (les conditions de vie et l’enclavement des populations tribales). D’une façon générale, Prema était très satisfaite de son voyage, et elle espère pouvoir maintenir des liens avec ce projet

dimanche 11 septembre 2011

Parlons d'argent...

On nous demande souvent quels sont les besoins financiers de l'orphelinat, et à quelle hauteur Siwol (grâce à nos généreux donateurs), y contribue. Nous voulons aujourd'hui apporter quelques éléments de réponse à cette question...

Les dépenses annuelles de l'orphelinat se répartissent en 3 grandes catégories :
- Le budget mensuel nécessaire pour faire fonctionner l’orphelinat (salaires, nourriture, électricité.. .)
- Les dépenses liées à l’éducation des fillettes (frais de scolarité, excursions estivales…)
- Les investissements exceptionnels (réservoir d’eau…)

Sur l’année 2010, l’orphelinat a consommé près de 10 000 euros, qui se répartissent ainsi:
Les dépenses mensuelles de l'orphelinat sont actuellement d'environ 680 euros, et elles sont réparties ainsi:
D'une façon générale, les dépenses de l'orphelinat ont augmenté depuis sa création. Ceci est en partie lié à l'augmentation du nombre de pensionnaires, aujourd'hui 22. Par ailleurs, il y a eu des dépenses inattendues, que ce soit sous forme d'investissements dont on peut se féliciter (par exemple un réservoir d'eau), mais aussi du fait des dépenses de santé, et de l'inflation des produits alimentaires. Les deux graphiques ci-dessous résument l'évolution des dépenses alimentaires et non alimentaires.


On constate la présence massive du riz et des lentilles, qui constituent des produits de base dans la cuisine indienne, ainsi que des légumes. D’une manière générale, les Indiens consomment moins de viande que les Européens, entre autre pour des raisons culturelles : l’hindouisme prône le végétarianisme et sa large diffusion explique que de nombreux plats sont végétariens ; la présence importante des protéines végétales déjà absorbées dans la combinaison riz-lentilles diminue d’autant le besoin de recourir aux protéines animales. Enfin, le coût de la viande et des fruits est souvent élevé et explique leur moindre place dans les repas. Un des gros problèmes budgétaires que rencontre l'orphelinat aujourd'hui est lié à la forte inflation que connait l'Inde aujourd'hui, notamment sur les produits alimentaires du quotidien. Ainsi, alors qu'en 2009 nous avions évalué le "coût" de l'accueil d'une fillette à 25 euros par mois, il est aujourd'hui d'environ 40 euros. Il est vrai que dans le même temps, notre participation à la vie de l'orphelinat a elle aussi fortement augmenté, puisque nous envoyons aujourd'hui à l'orphelinat 1400 euros par trimestre. Nous pouvons ainsi assumer, grâce à nos donateurs, près de la moitié des dépenses de l'orphelinat, le reste étant couvert par d'autres donateurs, en Inde, en Allemagne et au Royaume-Uni principalement. Et notamment parce que nous avons beaucoup de donateurs réguliers, nous savons que nous pourrons maintenir ce soutien dans les années à venir. Donc une fois de plus, merci à tous!

samedi 27 août 2011

Venez découvrir la vidéo de la journée indienne
organisée par SIWOL au Moulin à Café, en avril dernier !

mardi 12 juillet 2011

Un peu de géographie

Ami de SIWOL qui cherche à imaginer l’orphelinat INJ, volontaire qui doit faire sa valise, vous nous posez bien souvent ces questions : où se trouve l’orphelinat en Inde ? Où est-ce Siraguppa ? Le lieu est loin des grandes villes : il est donc difficile de répondre à ces questions sans faire un peu de géographie explicative. Attachez vos ceintures, nous partons en voyage…à 7 500 km de la France.


Embarquez avec SIWOL à bord d'un rickshaw !

Survol de l’Inde :

Nous survolons l’Union indienne, une fédération de 28 Etats et 7 territoires, grande comme 5,8 fois la France, peuplée de 1,1 milliard d’habitants, 23 langues officielles, une mosaïques de cultures et de religions.


Manœuvres d’atterrissage :

Au cœur de cette immense fédération, un vaste Etat peuplé de 61 millions d’habitants (presque autant que la France) : le Karnataka. A l’indépendance de l’Inde, en 1947, il a été formé sur une base linguistique : autour de l’ancien royaume de Mysore, on a regroupé les territoires parlant le kannada (langue quotidienne de l’orphelinat).

Au cœur de l’Inde ? Pas tout à fait. Le Karnataka se trouve dans la partie Sud de l’Inde, à 2 000 km de Delhi, mais seulement à 750 km de Thiruvananpathnam (l’extrême pointe sud de l’Inde). Il se trouve également dans sa partie Ouest, bordée d’un côté par la mer d’Oman, de l’autre par l’Etat de l’Andhra Pradesh.

L'Etat du Karnataka

Nous atterrissons à Bangalore (Bengaluru), la capitale du Karnataka, (entre 6 et 8 millions d’habitants), la vitrine de l’Inde moderne et émergente, dont la croissance, basée sur les hautes technologies, ne cesse de séduire les investisseurs étrangers. En chemin pourtant, nous verrons que, malgré des routes un peu plus neuves, des transports un peu plus modernes, cette croissance ne concerne pas la majorité de l’Etat, dont la population demeure rurale à plus de 60 %.

Trajet en bus : vers le district (département) de Bellary (ಬಳ್ಳಾರಿ)

Nous nous dirigeons vers le Nord-Est de l’Etat du Karnataka, vers un district qui fait la frontière avec l’Andhra Pradesh. Ici, on quitte les régions verdoyantes du sud du Deccan pour pénétrer dans des contrées plus arides, où affleurent les rochers rouges du plateau du Marathe, sur lesquels se dressent le fort de Bellary et les ruines monumentales de Hampi.


A quelques kilomètres de Siraguppa...

Derniers kilomètres : nous arrivons à Siraguppa (ಶಿರಗುಪ್ಪ)

De Bangalore à Siraguppa, il n’y a que 300 km (environ la distance de Paris à Rennes), mais l’on met le plus souvent 8 heures pour y venir en bus –il n’y a pas de train.

Siraguppa est un “village” de 43 000 habitants : en Inde, sont qualifiées de “villes” uniquement les concentrations de plus de 5 000 habitants dont 75% de la population masculine exerce une activité non agricole, et dont la densité est supérieure à 400 habitants au km². Or à Siruguppa, la population travaille en majorité dans l’agriculture et les filières industrielles qui y sont liées, et la densité n’est « que » de 226 habitants au km² (à titre de comparaison, en France, on devient « ville » à partir de 2 000 habitants).

En Europe, Siraguppa serait plutôt un bourg : le village est bien pourvu en commerces, écoles, un grand marché, banques…Et pourtant, dès la grand’rue, on aperçoit les champs.

Les champs de padi (riz) avoisinant Siraguppa

Les derniers mètres, en rickshaw ou à pied

Il faut maintenant pénétrer dans le dédale des ruelles du village. Le bitume laisse souvent place à la terre battue, trouée d’ornières et de flaques au moment de la mousson. Le quartier de l’orphelinat n’est pas encore complètement construit. Près de la rivière poussent les herbes folles, grillées par le soleil tropical.


La rivière proche où vont parfois se baigner les enfants

Depuis la terrasse de l’orphelinat, on voit l’école où les fillettes travaillent –elles doivent passer la rivière par un petit pont flambant neuf-, on entend l’imam qui appelle à la prière dans la mosquée voisine, on entend les cloches et les chants du temple hindou. L’église est plus loin, il faut s’y rendre en rickshaw. Voilà, à l’échelle d’un quartier, l’Inde multiculturelle et pourtant ségréguée. Car dans les villages indiens, les différentes castes vivent dans des quartiers différents. Le quartier de l’orphelinat, peuplé de belles et grandes maisons colorées auxquelles l’orphelinat ne fait pas exception, est un quartier de hautes castes où l’on regardait au départ les fillettes de travers (ce n’est plus le cas aujourd’hui). Ailleurs, le quartier des intouchables regroupe des maisons parfois, mais pas toujours, plus modestes.

L'orphelinat et le pont que les enfants traversent pour aller à l'école

Poussons à présent la grille de l’orphelinat :

Voici « Ingrid Paradise », une vaste bâtisse rose entourée d’une cour et d’un jardin où s’égayent les fillettes en rentrant de l’école. En bas, à la cuisine, se préparent les repas, on reçoit les invités au salon, à côté ; à l’étage, les fillettes iront travailler, manger, jouer, et se reposer ; plus haut, près de l’endroit elles vont se laver, la terrasse. Voici l’endroit où elles grandissent, bien à leur aise.


L'entrée de l'orphelinat : vous pouvez descendre du rickshaw, on est arrivé !